Le monument aux morts de 1914/1918
Agnan Aimable Adrien
(150ème RI) avait 21 ans. Né en 1893 à Ambleny, il a été "tué à l'ennemi " à Lacroix sur Meuse en 1914.
Beranger Louis Victor
(317ème RI) 13ème cie) avait 39 ans. Né à Villemontoire en 1876, il a été "tué à l'ennemi" à St Hilaire-le-Grand en 1915.
Cité à l'ordre de l'armée: il "a constamment fait preuve d'un entrain et d'une bravoure remarquables. Commandant le 13 septembre, sa compagnie, avant garde de la division, s'est emparé d'un bois occupé par l'ennemi, et lui a fait 42 prisonniers. Blésse le 7 octobre, il a repris son commandement le 29 novembre et continue à donner le plus bel exemple d'énergie et de courage."
Bernard François
(94ème RI).est né en 1897 à Villemontoire. Il est "mort de maladie" en 1918 à Angers . Il avait 21 ans.
Bernard Raoul François était maçon à Villemontoire. Il est né à Yzeure en 1892.
Caporal du 1 er régiment de marche des tirailleurs. Il a été "tué à l'ennemi" à Poesele (Belgique) en 1914. Il était âgé de 22 ans.
Charpentier Lucien Constant Florent était cultivateur.
(16ème B.C.P) Il est né en 1894 au hameau de Charentigny, commune de Villemontoire. Il est mort de "blessures de guerre" à 21 ans, en Argonne, au bois de la Grurie, surnommé par les soldats "le bois de la tuerie". Après avoir participé à de durs combats pendant trois jours sans répit, il décèdera à quelques heures de la relève...
Delamotte Alphonse Albert Né en 1894 à Grand-Lup-et-Fay, il était bouvier à Villemontoire. Marié un an avant la guerre, il était papa d'Aimable Fernand (né en 1914) et de Marcel Albert (né en 1912).
(16ème RI) Il a été "tué à l'ennemi" à St Hilaire-le-Grand en 1915, trois jours après Béranger Victor, au même endroit. Il avait 21 ans. Il a été inhumé à la nécropole d'Aubérive.
Foucon Jules André Né à Villemontoire en 1892, il avait 23 ans lorsqu'il a été "tué à l'ennemi" à Flirey (Meurthe et Moselle) en 1915.
Sapeur mineur du 10ème Rt du Génie (cie 26/2), il était en train de travailler à la construction de nouveaux boyaux, mais une mine allemande a entraîné l'éboulement d'une tranchée et l'ensevelissement de deux sapeurs. L'un d'entre eux a été miraculeusement déterré vivant 17h après l'explosion, le second, Jules Foucon, n'aura pas eu cette chance...
Il repose à Villemontoire, dans le cimetière civil, au côté de son frère, Foucon David Anatole.
(150ème RI) avait 21 ans. Né en 1893 à Ambleny, il a été "tué à l'ennemi " à Lacroix sur Meuse en 1914.
Beranger Louis Victor
(317ème RI) 13ème cie) avait 39 ans. Né à Villemontoire en 1876, il a été "tué à l'ennemi" à St Hilaire-le-Grand en 1915.
Cité à l'ordre de l'armée: il "a constamment fait preuve d'un entrain et d'une bravoure remarquables. Commandant le 13 septembre, sa compagnie, avant garde de la division, s'est emparé d'un bois occupé par l'ennemi, et lui a fait 42 prisonniers. Blésse le 7 octobre, il a repris son commandement le 29 novembre et continue à donner le plus bel exemple d'énergie et de courage."
Bernard François
(94ème RI).est né en 1897 à Villemontoire. Il est "mort de maladie" en 1918 à Angers . Il avait 21 ans.
Bernard Raoul François était maçon à Villemontoire. Il est né à Yzeure en 1892.
Caporal du 1 er régiment de marche des tirailleurs. Il a été "tué à l'ennemi" à Poesele (Belgique) en 1914. Il était âgé de 22 ans.
Charpentier Lucien Constant Florent était cultivateur.
(16ème B.C.P) Il est né en 1894 au hameau de Charentigny, commune de Villemontoire. Il est mort de "blessures de guerre" à 21 ans, en Argonne, au bois de la Grurie, surnommé par les soldats "le bois de la tuerie". Après avoir participé à de durs combats pendant trois jours sans répit, il décèdera à quelques heures de la relève...
Delamotte Alphonse Albert Né en 1894 à Grand-Lup-et-Fay, il était bouvier à Villemontoire. Marié un an avant la guerre, il était papa d'Aimable Fernand (né en 1914) et de Marcel Albert (né en 1912).
(16ème RI) Il a été "tué à l'ennemi" à St Hilaire-le-Grand en 1915, trois jours après Béranger Victor, au même endroit. Il avait 21 ans. Il a été inhumé à la nécropole d'Aubérive.
Foucon Jules André Né à Villemontoire en 1892, il avait 23 ans lorsqu'il a été "tué à l'ennemi" à Flirey (Meurthe et Moselle) en 1915.
Sapeur mineur du 10ème Rt du Génie (cie 26/2), il était en train de travailler à la construction de nouveaux boyaux, mais une mine allemande a entraîné l'éboulement d'une tranchée et l'ensevelissement de deux sapeurs. L'un d'entre eux a été miraculeusement déterré vivant 17h après l'explosion, le second, Jules Foucon, n'aura pas eu cette chance...
Il repose à Villemontoire, dans le cimetière civil, au côté de son frère, Foucon David Anatole.
Franjus Désiré
Franjus louis désiré
(67ème RI) Né à Laffaux en 1888, il a été "tué à l'ennemi" , en 1915, aux Eparges (Meuse) à l'âge de 27 ans. Il s'était marié en 1912 et avait sans doute des enfants. Il semblerait qu'il soit aussi inscrit sur la plaque commémorative d'Ambrief.
Giraudon Charles Gabriel
( caporal au 155° RI, 10 ème Cie) Il est né à St Pierre d'Aigle en 1899 et est mort en 1917, à 24 ans, dans le secteur de Gernicourt (Aisne). Il est décédé de blessures à la tête par obus, dans la tranchée de réserve, près du poste du commandant. Il a été décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Giraudon Paul-René, né le 19/06/1891 à St Pierre d'Aigle.
frère de Charles Gabriel.
Guery Auguste Antoine né en 1893 à Villemontoire, il était ouvrier agricole.
2ème classe au 109 RI, il avait 22 ans lorsqu'il est tombé à Souchez (Pas-de-Calais) sur le champ de bataille.
Hourlier Marcel Alexis
(166è RI) Né en 1896 à Chaudun, il a disparu au combat, à Avocourt (Meuse) en 1917. Les bombardements intenses de cette attaque allemande auront fait, en plus des morts, en une journée près de 250 disparus dans ce régiment...Il avait 21 ans.
Mennessier Gaston Etienne (24ème RI 20 ème Cie) était lui aussi ouvrier agricole. Né à Villemontoire en 1891, il est blessé dans les tranchées de l'Aisne et décède à l'hôpital de Château-thierry à 25 ans de "maladie en service". Il est inhumé dans la nécropole nationale "les chesneaux" de cette même ville.
Motier Edouard Jules était cultivateur.
(267° RI) Né en 1885 à Villemontoire, il est décédé en captivité au lazaret du camp de Sprottau en Allemagne le 1 décembre 1918. Marié à Turlure Germaine Victoire, il était papa de Jean Edouard, né en 1912. Il avait 33 ans. Il est inhumé à la nécropole nationale des prisonniers de guerre à Sarrebourg.
Parfum Abel
(147° RI) Né en 1893 à Villemontoire, il est décédé à l'hôpital de Châlon / Sâone de suite de blessures. Il avait 21 ans.
Parfum Louis (4° Rgt de marche des tirailleurs)
Il était le frère d'Abel. Né en 1889 à Villemontoire, il avait 29 ans lorsqu'il est décédé à Grateuil, devant la Butte du Mesnil et Marvaux (Marne) en 1918. Il était l'époux de Paquerette Blanche Albertine.
Vasseur Paul Julien était ouvrier agricole.
(367° RI 23ème Cie). Il a été "tué à l'ennemi" à Verdun, dans le secteur de Vaux Chapître à l'âge de 31 ans. Il est inhumé à la nécropole de Douaumont.
Victimes civiles :
M. Bobe
Bobe Maurice Jules-Victor est né à Villemontoire en 1857. avait 60 ans. Il était débitant à Villemontoire, et est mort de "blessures de guerre" le 30 mai 1918, soit 3 jours après l'offensive du 67ème RI. Il a été tué au cours d'un bombardement.
Gallard Prince Laurent, né le 20/12/1850 à Villemontoire, hameau de Charentigny, sans profession, est décédé courant octobre 1918 à Anor dans le Nord, victime des opérations de guerre. Les circonstances de son décès, ainsi que sa date précise, restent inconnues.
Gilles Constant Paul (Né le 09/03/1847 à Villemontoire) était manouvrier. Il s'est marié le 24/10/1908 à Villemontoire avec Gobert Adeline Zéphirine. Son nom ne figure pas sur le monument aux morts de Villemontoire en 1953, date de parution d'un livre sur l'histoire de Villemontoire dans lequel figure le relevé de ce monument. Aucune information ni trace de son décès ...
Coly Alfred reste un personnage mystérieux... Il a un homonyme, soldat mort pour la France à Grand-Rozoy. Cependant aucune trace de lui dans l'état civil de Villemontoire. Ni acte de naissance, ni de décès... Absent du monument aux morts en 1953, son nom aurait été ajouté par la suite, comme pour Gilles Constant. L'explication figure sans doute dans les archives des délibérations municipales.Gallard Prince Laurent, né le 20/12/1850 à Villemontoire, hameau de Charentigny, sans profession, est décédé courant octobre 1918 à Anor dans le Nord, victime des opérations de guerre. Les circonstances de son décès, ainsi que sa date précise, restent inconnues.
Gilles Constant Paul (Né le 09/03/1847 à Villemontoire) était manouvrier. Il s'est marié le 24/10/1908 à Villemontoire avec Gobert Adeline Zéphirine. Son nom ne figure pas sur le monument aux morts de Villemontoire en 1953, date de parution d'un livre sur l'histoire de Villemontoire dans lequel figure le relevé de ce monument. Aucune information ni trace de son décès ...
Tassin Joséphine est, elle aussi, source de mystère...
Joséphine Marcel est née en 1857 à Chaudun. Elle épouse Tassin Prudent en 1876 à Villemontoire. Je n'ai pour l'instant pas trouvé trace de son décès. En revanche, Son fils, Tassin Zéphir Prudent m'intéresse tout particulièrement...
Tassin Zéphir est né à Villemontoire le 30 décembre 1876. Il se marié avec Vanneçon Germaine en 1907, dans ce même village, et a pour profession charretier. Appartenant au 315 ème RI, 23 ème Cie, il meurt en 1916 à dans le secteur de Fleury devant Douaumont, sur le champ de bataille, par balle. Ainsi peut-on lire sur son acte de décès: " corps inhumé sur le terrain entre les points 1499 et 1599. sur la carte "Fleury", à environ 100 m au sud du chemin reliant ces deux points (...) Tombe marquée par une croix en bois de petite dimension et sans inscription, au pied de laquelle a été placé un bidon contenant un papier sur lequel figure le nom du décédé."
Si l'acte reconnait que le dernier lieu d'habitation fut à Château-Thierry, 17 avenue de Paris, il est tout de même enregistré en mairie de Villemontoire. De plus, aucun soldat Tassin ne figure sur le monument commémoratif de cette ville. Tassin Zéphir Prudent semble être un oublié des commémorations, quand sa mère elle figure sur le monument. Le relevé, réalisé en 1953 par M Bellancourt dans son ouvrage historique sur Villemontoire, a pour inscription Tassin, mais sans prénom ...
Sagit-il d'une méprise, d'une erreur ???
Le monument du 67e RI
transcription:
"Ce monument élevé à la gloire du 67ème R.I. libérateur de Soissons en 1918 a été détruit le 1 novembre 1940 par un ennemi qui avait la prétention d'effacer l'Histoire.
Français n'oubliez jamais."
Le cimetière militaire britannique
Dans ce cimetière, parfaitement entretenu, résonne un sentiment de quiétude et de douceur. Sur les stèles, on peut découvrir le comté d'origine du soldat disparu ainsi que quelques mots, hommage touchant et personnel ...
Six autres tombes du Commonwealth sont présentes dans le cimetière civil du village.
statistiques 
